La mode s'inspire des technologies en général, et du QRcode en particulier.

L'artiste Yiying Lu avait déjà associé ces deux mondes à l'occasion d'une création de QRcode design pour le magazine Meets Obsession. D'autres nombreux exemples montrent que les QRcodes et leurs graphismes techno-geek inspirent les designers et stylistes de mode (voir ma page scoop.it avec le tag QRcode "mode").

On ressent bien cette influence dans la nouvelle collection automne-hiver 2012/2013 de la styliste Louise Gray, présentée lors de la dernière Fashion Week de Londre.

crédit : Catwalking.com

Le graphisme du QRcode a vraisemblablement inspiré cette jeune designer écossaise. On retrouve les pixels techno-tatoo des codes 2D imprimés sur des bottes, des bas, des robes, etc..

A l'occasion d'un entretien Question/Réponse publié sur le site officiel de la London Fashion Week, Louise Gray répond que sa source d'inspiration pour cette collection a été "Freedom, technology, mirages and sunny days."

...Liberté, technologie, mirages et jours ensoleillés sont en effet des influences que l'on ressent lorsque l'on découvre son défilé dans la vidéo ci-dessus.

A la question "Comment décriveriez-vous la femme «Louis Gray» ?",

la designer répond : "Ultimately someone who is fun".

source et crédit photo : London Fashion Week

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Christophe Harelle n'est pas un nouveau venu dans l'écosystème du QRcode. Ce jeune auto-entrepreneur s'est déjà fait connaitre au travers de sa collaboration avec Patrick Donnely sur le projet "Go Around The World" (concept qui permettait de laisser son empreinte personnelle sur une mappemonde et de faire ainsi le tour du monde avec un seul QRcode).

Penser globalement, Agir localement.

Telle pourrait être la devise de Christophe qui vient de créer et distribuer dans sa ville de Nice le premier magazine gratuit intéractif. Même si la place de "premier" magazine interactif n'est pas pour lui un enjeu en soit (car elle pourrait être revendiquée par le magazine Qweekr), Christophe travaille sur ce projet depuis plus de sept mois maintenant.

Localize est un magazine bimestriel dont l'ambition est de rapprocher les niçois de leur ville, ses commerces et de les informer sur l'actualité des évènements culturels. Le numéro #000 est sorti le 15 février dernier avec un tirage de 10000 exemplaires.

Seuls 5000 ex ont été mis en circulation mi-février ; les 5000 restants seront distribués à partir de début mars.

Le contenu éditorial de Localize est enrichi par un contenu web au format mobile, accessible par QRcodes. Le savoir faire technologique de son agence QR-me permet à Christophe de proposer aux annonceurs un kit complet comprenant le conseil en communication, le site mobile, le QRcode et l'ensemble des statistiques de consultation associé.

Localize est distribué dans des endroits où les lecteurs ont potentiellement le temps de lire le magazine : snack, club, bibliothèque, pub, resto, etc..

Vous pouvez si vous le souhaitez voir l'intégralité de ce premier numéro sur le compte Calameo de Localize.

Contrairement à son homologue nantais Qweekr qui a fait le pari d'un choix radical dans son contenu interactif (100% des informations sont derrières des QRcodes), Christophe parie quant à lui sur un équilibre entre le rédactionnel, les photos et le contenu interactif. Le résultat est graphiquement très réussi, avec un traitement photo de qualité qui accompagne un contenu éditorial varié et synthétique. Il est encore trop tôt pour mesurer l'audience et l'intérêt des niçois pour ce magazine, mais les premiers retours sont positifs, avec une apétence des annonceurs pour ce type de média et déjà plusieurs centaines de scans.

Le prochain numéro (#001) est en cours de réalisation, avec une sortie prévue mi avril. Au programme, la ville de Nice "comme vous ne l'avez jamais vu auparavant" en vidéo.

Bonne chance et longue vie à Localize.

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C'est en lisant l'article "Why QRcodes Won't Last" (Pourquoi les QRcodes ne vont pas durer) sur le tout puissant Mashable.com que le sujet du 500ème billet de QRdressCode s'est imposé à moi.

J'ai lu de très nombreux billets similaires utilisant les mêmes arguments. Des billets en général écrits par des éditeurs de solutions alternatives aux QRcodes, nous vendant la fin de cette technologie au profit de leur technologie propriétaire (reconnaissance d'image et autre fake de QRcode invisible, reconnaissance sonore, tag2D propriétaire qui se lit mieux, plus vite, de plus loin, plus, plus, plus..), meilleure forcément en tous points de vue. Mais toujours payante, ou presque. Il faut bien que le commerce se fasse.

L'universalité du QRcode est la seule réponse qui me vienne à l'esprit face à ces nouvelles promesses. Pourquoi irai-je télécharger sur mon smartphone autant de décodeurs propriétaires que de solutions existantes là où un seul décodeur universel me permet de lier le réel au virtuel ? et cela quel que soit le pays où je me trouve ? (rappellez-vous l'histoire du Flashcode).

J'ai à chaque fois le sentiment que le seul objectif de ces effets marketing est d'attirer Google à s'intéresser à un rachat de leur technologie propriétaire.

Dans l'article de Mashable, l'auteur écrit que sa "lune de miel" avec la technologie QRcode s'est terminée lorsqu'il a découvert que l'accès au contenu était semé d'embûches, avec pour résultat final une expérience souvent pauvre d'intérêt et de sens. Je vie personnellement la même expérience. Les annonceurs utilisent encore beaucoup trop les QRcodes pour afficher leur proximité avec les nouvelles technologies au détriment du fond, du message, de l'expérience.. c'est à dire du contenu qui se trouve derrière le code.

Pour ma part, je ne scanne quasiment plus aucun code "publicitaire"... ce qui m'évite de découvrir sur mon smartphone une page web designée pour un écran d'ordinateur. Par contre, quel bonheur de découvrir jour après jour l'utilisation de cette technologie par des créatifs, des designers, des artistes, etc.. ou des gens comme vous et moi qui, gratuitement et en toute liberté utilisent les QRcodes juste pour ce qu'ils sont : des passerelles universelles entre le réel et le virtuel qui permettent de libérer les imaginations créatives les plus débordantes.

Devant l'argument de l'auteur, je me pose la question suivante : Pourquoi la valeur d'un contenu serait-elle meilleure derrière une image plutôt que derrière un QRcode ? Je n'ai pas la réponse.

Ce que ne dit pas vraiment l'auteur mais qui par contre me semble être le meilleur argument en rapport avec le titre de son billet est que Google peut à lui seul imposer une technologie, Google Goggles en l'occurrence, mais le pari n'est pas encore gagné.

Comme je l'ai dit, le QRcode est universel, pas Google Goggles. En tout cas, pas encore. De plus, le QRcode ne nécessite pas une indexation préalable de l'image par Google. L'universalité de cette technologie propriétaire sous-entendrait que le lien entre réel et virtuel dépendrait de la seule capacité de Google à indexer le monde qui nous entoure. Ses images, ses objets, etc..

Personnellement cette perspective me fait flipper.

Une fois encore, je suis également d'accord avec l'auteur sur la faille de sécurité intrinsèque à la technologie QRcode. Mais nous vivons au quotidien avec ce risque. Nos mails, nos surfs sur le web, notre sérendipité régulière peut à tout moment nous amener sur des contenus malveillants. Il faudra protéger nos smartphones comme nous protégeons nos ordinateurs, QRcode ou pas QRcode.

 ©Mercedes-Benz

Je ne fais personnellement aucun pari sur l'avenir de cette technologie. D'ailleurs, comme toutes les TIC, elles sont faites pour s'éteindre un jour au profit d'une autre NTIC. A moyen terme, je vois les choses de manière complémentaire, c'est à dire avec un ET et non avec un OU (ex : un cerveau droit ET un cerveau gauche). La NFC ET le QRcode ET Google Goggles par exemple. Chacun apportant une valeur ajoutée pour une fonction, un lieu, un moment. A titre d'exemple et de manière non exhaustive : La NFC pour le paiement, Google Goggles pour les payasages, les bâtiments, les images de notoriété publique, et les QRcodes dans la presse, les rues... tout est encore à inventer.

Je crois, comme le souligne l'excellentissime Trenwatching.com dans son TrendBriefing de février, que l'enjeu n'est pas la technologie, mais le geste, le "POINT & KNOW" ("point & know & buy"). "Les consommateurs adeptes de spontanéité et fans d'information (...) vont adopter l'élément visuel informatif instantané". Le QRcode sera l'un de ces éléments visuels informatifs instantanés, mais pas le seul. . .

NB : Pour info, le rédacteur de l'article dans Mashable, Jon Barocas, est le PDG de BeMedia, une société qui vient d'investir dans Acuity Mobile, spécialisée en recherche visuelle...donc rien d'anormal dans son point de vue.

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On peut tout faire avec des allumettes. Du feu bien sûr, mais aussi des maquettes, des sculptures... et des QRcodes.

Celui-ci fonctionne et nous dit "Junk2Life" que l'on pourrait comprendre comme une allégorie contre la technologie, mais qui en réalité, fait référence au site de Clinton McMaster.

source : @ClintonMc

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Après les tatouages éphémères "talking tattoos" qui ont retenu l'attention hier du portail Gizmodo (cliquer ici pour voir l'article), je place 2 autres produits Marie Ben qui sauront peut être égayer votre St Valentin (c'est quand même le jour de l'année où il y a le plus de ruptures...)

Alors, dans la série "je suis très attachée à toi", tentez le bracelet QR code que vous paramétrerez pour qu'il renvoie vers le message, l'image, la video, la page web ou facebook de votre choix. Une façon de rester connectés...comme une alliance digitale... (on peut toujours changer le contenu du code, après la St Valentin, ce n'est donc pas un engagement "pour la vie")

Commandes dans la boutique Les Mots sont des Cadeaux, jusqu'au vendredi 10 février pour livraison St Valentin. 

Ou alors, plus ostentatoire, tentez le tshirt "déclaration d'amour" qui peut annoncer qui vous aimez de façon codée.

Les tshirts qrcodes se personnalisent et se commandent sur la boutique MyQReation (myqreation.fr) - attention, si c'est vraiment pour la saint valentin, dernières commandes de tshirts ce dimanche 5 février)